En France, 1,7 million de femmes souffrent de précarité menstruelle en raison de moyens financiers insuffisants

La prise en charge des protections hygiéniques réutilisables sont pour les moins de 26 ans entre 40 à 60 % par la Sécurité sociale voté lors du PLFSS 2024 a constitué une reconnaissance et une réelle avancée. Cette loi génère de nouveaux droits pour les femmes, et contribue à une meilleure compréhension et prise en charge de la santé des femmes. Cependant, la distinction d’âge ne semble pas adaptée à la réalité des inégalités sociales en matière de précarité menstruelle ; il reste du chemin à parcourir. L’émergence, dans le débat public, de sujets comme l‘endométriose, mettent en lumière les problématiques spécifiques liées à la santé des femmes, longtemps invisibilisée.

Des initiatives de généralisation déjà présentes

La ville de Nantes, avec son programme « Zéro Tabou », a décidé depuis 2022 de mettre en place des distributeurs de protections périodiques de qualité accessibles à toutes. Cela permet de répondre aux besoins, et de briser les tabous encore trop nombreux autour des règles. Preuve de son efficacité, le dispositif va être étendu avec plus de distributeurs en 2024.

Le monde mutualiste s’engage également ! Parmi les Mutuelles de France, certains groupements ont inclus le remboursement des protections menstruelles dans des garanties de complémentaire santé, considérant qu’il s’agit d’un bien nécessaire à toutes.

Pour plus d’informations, sur les collectes, distribution et intervention de l’association Règles élémentaires -> regleselementaires.com