17 mai : journée internationale contre la haine antiLGBTQ

Le contexte est toujours marqué par une augmentation significative des agressions liées à la lgbtophobie, tendance déjà soulignée l’année dernière et qui persiste, comme récemment, dans le centre-ville de Strasbourg. Le rapport annuel de l’Association SOS homophobie publié le 16 mai et l’enquête de l’Agence européenne pour les droits fondamentaux rendue publique le 14 tirent le même signal d’alarme : les discriminations et les violences augmentent à l’encontre des personnes LGBT. Cette aggravation est, notamment, le résultat de discours politiques nourrit de préjugés qui exacerbe les actes de haine et de violence. Le prétendu « lobby LGBTQ » devient ennemi intérieur justifiant, aux yeux de certains, un climat délétère de discrimination.

Les actes visant les personnes trans se distinguent par leur gravité, comme le souligne le rapport de SOS homophobie. Les incidents visant les personnes trans sont en constante augmentation, avec une hausse de 27 % entre 2021 et 2023. En 2021, selon les statistiques, 18 % des personnes trans ont déclaré avoir déjà tenté de mettre fin à leurs jours, mettant en lumière une préoccupation croissante pour leur bien-être et leur sécurité. Cette tendance alarmante est directement attribuée à un climat de remise en question des droits fondamentaux des personnes LGBTQ.

Pour inverser cette tendance alarmante, il est impératif de mettre en avant une éducation inclusive dès l’école et de déconstruire les clichés et les préjugés à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bi, trans, queer. Mais il faut également mener ces actions dans le milieu du travail, dans l’accès aux soins… L’égalité des droits a beaucoup prgressé ces dernières décennies, mais une société inclusive exige encore des politiques publiques, des réformes de notre droit et l’attention de chacune et chacun. C’est ainsi que nous garantirons les droits et la sécurité de tous et toutes.