D’après les données de l’Institut national du cancer (INCa), le nombre de cancers de la peau a triplé depuis 1980. Près de 80 000 cas sont désormais diagnostiqués chaque année, dont 70% sont liés à une exposition excessive au soleil, principalement durant l’enfance.
Il existe deux types de cancers de la peau : les carcinomes, qui représentent 90% des cancers dépistés chaque année ; et les mélanomes, qui sont certes plus rares, mais beaucoup plus graves puisqu’ils tuent près de 1 800 personnes par an.
Un enfant né dans les années 2000 a 10 fois plus de risques d’avoir un mélanome à l’âge adulte qu’un enfant né en 1980. Cette évolution est principalement due aux changements dans nos modes de vie. L’exposition répétée du corps sur les plages, conjuguée à une méconnaissance des risques et des bonnes pratiques de protection de la peau, entrainent une expansion sensible des problèmes, notamment chez les jeunes et les femmes.
Comme pour beaucoup de maladies, un dépistage précoce permet de réduire sensiblement le risque de complications. Les mélanomes ont pratiquement 100% de chance d’être guéris lorsqu’ils sont repérés tôt. C’est pourquoi il est conseillé de consulter un spécialiste régulièrement.
Afin que tout le monde soit sensibilisé aux causes et aux conséquences des cancers de la peau, le Syndicat National des Dermatologues Vénéréologues organise une semaine de prévention et de dépistage du 14 au 18 mai 2018. S’il faut soutenir cette initiative, les pouvoirs publics doivent se saisir à leur tour de cette problématique. La lutte contre le cancer n’est pas l’affaire de quelques jours par an, c’est un combat quotidien.
Pour toute information, n’hésitez pas à en parler à votre médecin généraliste.