Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, qui doit être évoqué la semaine prochaine au parlement, est une des concrétisations de la politique d’austérité choisie par le gouvernement. Ce PLFSS se focalise sur la baisse des dépenses, poursuit le transfert du financement de la protection sociale sur les ménages au bénéfice des entreprises. Il ne répond pas aux besoins croissants de santé et de solidarité de la population et n’enrayera en rien les crises profondes qui secouent notre système de santé depuis déjà plusieurs années.

Comme l’indique l’intersyndicale[1] dans son communiqué du 28 août dernier, « le PLF et le PLFSS, en cours de préparation, doivent être à la hauteur des enjeux de la période et de demain ». Ces futures lois de finances doivent « renforcer nos services publics, à commencer par l’hôpital, l’école, l’enseignement supérieur et la recherche ». La meilleure répartition des richesses dont la société a besoin implique la meilleure répartition du financement de la Sécurité sociale. C’est le moyen pour que celle-ci soit mieux en mesure de garantir à tous, partout sur le territoire, l’accès aux soins, tant médicaux, en ville et à l’hôpital, que médico-sociaux à tous les âges de la vie.

C’est pourquoi les Mutuelles de France seront aux côtés de l’intersyndicale, le vendredi 13 octobre prochain.

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[1] CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, UNSA, CFTC, Solidaires, FSU